TRACES DE NOS IMAGINAIRES, Aller(s) et retour(s)
SAINT LOUIS | KÉDOUGOU
Pour les années 2020, 2021 et 2022 Les Inachevés mettent la question de l’hospitalité au cœur de leurs préoccupations artistiques : Comment, aujourd’hui, l’art renouvelle-t-il la pratique et le sens de l’hospitalité ?
Le projet Traces de nos imaginaires s’inscrit dans cette perspective globale. Après avoir été accueilli.e.s à de nombreuses reprises au Sénégal, c’est cette fois-ci à notre tour d’accueillir et de donner à voir le Sénégal aux habitant.e.s, et de mettre en lumière des traces de ces allers retours, entre Isère et Sénégal.
Au cœur de ce projet sont l’envie d’une réciprocité, entre Isère et Sénégal, de montrer les points de vue des deux régions, de donner à voir aussi, celles de Saint Louis et de Kédougou. Le désir de les raconter, à travers la vie des habitant.e.s et le regard d’auteurs. Deux régions, un pays, un continent : faire découvrir le Sénégal par un fragment.
Carnets de nos imaginaires – Journal
Les matériaux collectés par une auteure et un photographe à l’occasion de leur découverte de Kédougou permettra l’ébauche d’un portrait sensible du territoire. Mis en forme comme un journal, les habitant.e.s isérois.e.s pourront ainsi découvrir ce territoire du sud-est du Sénégal.
Photographie : King Massassy
Textes : Ysore Bonnardel
Conception du journal : Agnès Quillet
- 2016/2017/2018 Génération 2147
Génération 2147 propose d'aller à la rencontre d'élèves pour les interroger sur leurs vies, leurs émotions, leurs espoirs, et sur l’avenir de l'Afrique dans un contexte de réchauffement climatique, terrorisme, mondialisation…
Un projet de rencontre et d’échanges auprès de la jeunesse, autour des questionnements soulevés par la thématique : 2147, et si l’Afrique disparaissait ? Un dialogue de territoires entre la jeunesse Africaine et Rhône-alpine.
La région de Saint-Louis, s’étend le long du fleuve Sénégal avec des paysages aussi variés que l’océan, que les rizières, que les paysages de savanes, que des petits villages, des villes en béton ou encore des déserts.
Villes sélectionnées :
Saint-Louis / Richard Toll / Podor / Donnaye / Fort Dagana / Djoudji / Bokhol
2016 : Préparation
Avril 2016 : Missions de repérage au Sénégal par Bintou Sombié, comédienne, et Agnès Quillet, vidéaste, en partenariat avec la compagnie Diagn’Art.
2017 : mise en œuvre
Mars 2017 : Région de Saint-Louis (Sénégal) / Avril 2017 Isère
Recueillir les éléments pour dresser le portrait sensible de la jeunesse de Saint-Louis et de l’Isère
2018 : Restitutions
- 2016 Mémoire des villes / Mémoire des hommes | Saint-Louis
En 2014, nous avons réalisé un projet de création en collaboration avec la compagnie Diagn’art de Saint-Louis, autour de l’œuvre de Léopold Sédar Senghor : Senghor notre contemporain Cette création pluridisciplinaire (théâtre, danse, chant, musique) et participative (commande d’auteur), a été créée lors du festival Duo Solo Danse à Saint-Louis, sous une forme adaptée à la rue. Puis une deuxième étape de création, adaptée pour la salle, a eu lieu lors du 15ème Sommet de la Francophonie, à Dakar. (Voir partie Académie créations et diffusion p. 30)
Ce premier partenariat avec la compagnie Diagn’art, nous a amené à réfléchir et à développer avec eux, un projet de territoire : « Mémoire des villes / Mémoire des hommes ».
Une 1ère phase en 2015, a consisté en un travail de conception avec :
La construction d’outils artistiques adaptés à la réalité locale
La construction de partenariats
L’identification des ressources sur les territoires d’actions.
Ainsi un parcours artistique et poétique, en dialogue avec les populations de la région de Saint-Louis, est mené sur l’année 2016.
L’idée est de faire un portrait du territoire à travers ses habitants.
Ce deuxième projet est un projet artistique et poétique en dialogue avec les populations de la région de Saint-Louis.
7 villes ou villages différents sur l’ensemble du territoire de Saint-Louis ont été choisis pour ce projet :
Saint-Louis / Richard Toll / Podor / Donnaye / Fort Dagana / Djoudji / Bokhol
- 2015 Senghor notre contemporain
Dans le cadre de l’Académie des Savoirs et des Pratiques Artistiques Partagées, nous avons réalisé un projet de création pluridisciplinaire autour de l’œuvre de Léopold Sédar Senghor. En partenariat avec la compagnie Diagn’Art de Saint-Louis, Sénégal, nous avons présenté cette création mêlant théâtre, danse, vidéo et musique, lors du festival Duo Solo Danse à Saint Louis, en juin 2014, puis à Dakar, en novembre 2014, lors du Sommet de la Francophonie.
Autour de ce travail poétique, l’enjeu est la réappropriation de l‘œuvre de Senghor par la jeune génération, confronter ces textes à la contemporanéité dans un dialogue entre poésie et danse. Nous souhaitions avec cette création aller à la rencontre des populations, pour une diffusion dans l’espace public, dans les quartiers qui n’ont pas accès aux créations, éloignées des centres villes. Aujourd’hui par l’évolution des villes, la question de l’espace public est posée. Comment habiter et vivre ensemble dans une approche nouvelle de l’urbanité ? Comment faire de l’espace public un lieu de convocation poétique ?
Une première création a été ainsi réalisée pour la rue, à Saint-Louis lors du festival Duo Solo, puis, une seconde création pour la salle lors du 15ème Sommet de la Francophonie au Grand Théâtre National de Dakar.